Le 31 mai 1832, hôpital Cochin, Paris.

Le corps d’un jeune homme de 20 ans est transporté dans le service de médecine légale, pour autopsie. Entré la veille à l'hôpital, l’homme vient de décéder ce 31 mai à 10 heures du matin. La cause de la mort ne fait aucun doute : blessure par balle ayant entraîné la perforation de l’intestin et le déclenchement d’une péritonite suraiguë. La mort violente rend cependant l'autopsie obligatoire. Une fois la blessure mortelle examinée, le médecin légiste observe avec un soin tout particulier le cerveau du jeune homme. 

Une énigme : pourquoi ce jeune homme de 20 ans, mathématicien exceptionnel, s'est-il aussi légèrement exposé à la mort ?

Amour, révolte, haine du pouvoir, de l'hypocrisie sociale, passion trop brûlante pour les mathématiques, incompréhensions académiques ?

Evariste Galois était porteur, de façon fulgurante, d'une vision révolutionnaire de l'enseignement des sciences : apprendre à la source du savoir et pas dans les manuels scolaires !

Un récit qui plonge les auditeurs dans la France révolutionnaire des années 1830, dans l'exaltation des idées de liberté, d'égalité et de fraternité. Mais aussi dans l'histoire des écoles et institutions scientifiques du début du XIXe, Polytechnique, l'école normale supérieure, l'académie des sciences...

Une histoire qui rappelle ce que la République et la Démocratie doivent au courage de leurs fondateurs. 

Ce récit a été plus spécialement créé pour des lycéens sortant de premières scientifiques du 93, lors d'une université d'été de mathématiques organisée par l'association science ouverte.

Il s'adresse en priorité à des adolescents, pour leur parler d'engagement aussi bien en science que dans la société, pour leur montrer de façon moins scolaire ce qu'a été l'histoire de la République, une histoire faite de courage, d'engagements individuels, d'émeutes sanglantes, de sacrifices, mais aussi de trahisons, de désillusions...

du spectacle vivant pour de l'histoire vivante !